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8 mars : ces 8 lectures nécessaires pour raviver les luttes féministes

8 mars : ces 8 lectures nécessaires pour raviver les luttes féministes
Publié le , mis à jour le

Cette Journée internationale des droits des femmes est l'occasion de se replonger dans des lectures sensibles, incarnées, révolutionnaires, indignées. Ci-contre, un florilège de livres qui éveillent, captivent, mais aussi, qui bousculent - et c'est nécessaire.

#MeToo, sexualités, emprise, rapport au genre, libertés fondamentales des femmes... A l'occasion de ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, on se plonge dans 8 nécessaires lectures à même de faire résonner de fondamentales indignations. Mais aussi, le murmure d'une révolution.

"Cinq petites tristesses"

Ce premier roman de Léontine Behaeghel fait écho aux récentes prises de parole de Judith Godrèche, et d'Isild Le Besco. Pourquoi ? Car s'y énonce un récit d'emprise, avec ce que cela suppose de manipulations, de domination, de confusion. De sidération, également. Il y est question d'une jeune fille de dix-neuf ans qui entame une relation avec son parrain... Agé de soixante-deux ans.

Peu à peu, ses yeux s'ouvrent quant à la réalité de cette situation, et le passif de celui qui lui promet l'amour éternel et passionnel. A l'image du déroulé d'une partie du roman (le témoignage au commissariat) l'écriture de l'autrice est implacable, cinglante de lucidité et de factualité. Ce qui bouscule, c'est la densité de sa narratrice, témoignant par ses affects et souvenirs d'un rapport à soi et à l'autre qui tend vers le vertige et le gouffre. Entre les lignes, on pense ainsi à Vanessa Springora. Indispensable pour disséquer une violence : la possession.

Cinq petites tristesses de Léontine...

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