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«Anatomie d’une chute», une femme au risque de tous les mots

«Anatomie d’une chute», une femme au risque de tous les mots
Publié le , mis à jour le

Consacré d’une légitime Palme d’or, le film de Justine Triet construit autour de son personnage féminin un passionnant réseau de tensions, de doutes et d’exigences.

D’emblée, rien ne va. Cette balle qui dévale seule l’escalier du chalet. La musique trop forte qui vient du premier étage. Les réponses de la romancière, errant entre séduction et repli derrière un verre de vin, esquivant les questions de l’étudiante venue l’interroger. Le léger décalage des gestes de l’enfant qui donne un bain à son chien.

En quelques scènes, aucun événement, aucun drame ne se sont produits, mais le monde est tout entier instable, saturé de fragilités et de tensions. Décidément la musique qui vient du hors-champ est trop forte, l’étudiante s’en va. Ou bien s’enfuit-elle? Le petit garçon sort promener le chien dans la montagne alentour, au dessus de Grenoble. À son retour, Daniel trouve son père mort devant le chalet familial. Accident, suicide ou meurtre?

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Consacré par une des Palmes d’or les plus judicieuses que le Festival de Cannes ait attribué depuis longtemps, et méritant la plus grande attention indépendamment des débats suscités par le discours, parfaitement …

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