Après « Jusqu’à la garde », ce thriller traumatisant est à ne pas louper

Avec « Le successeur », l’impitoyable Xavier Legrand nous écrase le palpitant deux heures durant. A deux doigts de la crise cardiaque, on ressort giflé de cette logique continuation de son précédent long : « Jusqu’à le garde », le film choc.
Vous n’êtes pas prêt pour ce tour de force émotionnel. S’immerger dans Le successeur c’est se retrouver dans ce que les anglophones intitulent un « roller coaster » : un divertissement à sensations fortes… Dont vous ne ressortirez pas indemne. Mais de quoi cause donc ce thriller frenchie à découvrir dès aujourd’hui en salles, et qui fait déjà tant gloser ?
C’est tout simple et le postulat tient sur la quatrième de couv’ d’un roman de gare : un styliste québécois, nouveau directeur artistique d’une célèbre maison de haute couture française, doit revenir au pays pour l’enterrement de son père, avec lequel il a coupé les ponts depuis des lustres déjà – jusqu’à changer son propre prénom. Oui mais voilà : le daron en question lui a laissé un « drôle » d’héritage. Merci d’avance de ne pas spoiler !
Sans trop en dire, ce film noir, très noir, où excelle un méconnaissable Marc-André Grondin (il est loin, le temps du Premier jour du reste de ta vie !), se fait la continuation plus nihiliste encore du premier film très remarqué (et lui aussi très douloureux) de son auteur Xavier Legrand : Jusqu’à la garde, cette oeuvre choc portée par Denis Ménochet et <a…