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Black Mirror a failli emprunter cette caractéristique de The Twilight Zone

Black Mirror a failli emprunter cette caractéristique de The Twilight Zone
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Black Mirror a failli emprunter une caractéristique clé de la célèbre série The Twilight Zone, flirtant ainsi avec l'idée d'intégrer un élément majeur de ce monument de la science-fiction dans son propre univers dystopique.

Tl;dr

  • Brooker a envisagé d’adopter le style de narration de « The Twilight Zone » pour « Black Mirror ».
  • Il a finalement abandonné l’idée, préférant réduire le nombre d’épisodes par saison.
  • « Black Mirror » est devenu un succès sans recourir à un narrateur récurrent.

Charlie Brooker et l’influence de « The Twilight Zone »

Dans une interview accordée en 2013 à Games Radar, Charlie Brooker, le créateur de « Black Mirror », a révélé que son émission avait failli emprunter le dispositif de cadrage de la célèbre série d’anthologies des années 1960, « The Twilight Zone ». Tout comme Rod Serling, le showrunner, s’adressait directement à la caméra au début et à la fin de chaque épisode, Brooker avait envisagé de faire de même pour chaque épisode de la première saison de « Black Mirror ».

Une tentative d’apaisement pour les studios

La principale raison de ce choix était qu’il aurait permis d’atténuer bon nombre des inquiétudes des chaînes de télévision. Brooker a expliqué que les studios sont souvent réticents à produire des séries d’anthologies, en partie parce qu’il n’y a pas de personnages récurrents auxquels le public peut s’attacher, contrairement à ce qui se passe dans d’autres types de séries télévisées. L’option la plus proche pour « Black Mirror » — du moins jusqu’à ce qu’elle commence à jouer avec les suites à partir de la saison 7 — était d’introduire un personnage récurrent de type narrateur.

La décision finale de Brooker

Cependant, Brooker a estimé que ce ne serait pas une bonne idée. « Si je devais le faire, cela serait tout simplement bizarre ! » a-t-il déclaré. Par la suite, Brooker a trouvé une autre méthode pour rassurer le réseau : réduire le nombre d’épisodes par saison. « Au départ, nous pensions faire huit épisodes par saison », a-t-il expliqué. Mais il est rapidement devenu évident qu’il était plus facile de n’en faire que trois, en raison des contraintes de budget et de temps.

Brooker a réussi à faire de « Black Mirror » une série emblématique sans avoir besoin d’un narrateur récurrent. Les téléspectateurs ont appris à s’attendre à une prémisse spéculative fascinante, un rebondissement sombre et une fin qui incite à la réflexion. Ce sont ces éléments qui sont devenus l’identité de la série, lui permettant de laisser une forte et durable impression dans la culture populaire.

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