Ce livre n’est pas juste le plus drôle de la rentrée, c’est aussi le plus brillant

« Un récit de pâtes et d’épées » : c’est par cette facétie que l’inénarrable Klaire fait Grr présente « La fin des coquilettes ». Un petit manuel de savoirs (pas si) inutiles qui dresse un pont entre nouilles et révolution féministe. C’est hilarant, et brillant.
« La fin des coquillettes est un récit d’aventures, à condition que vous considériez que découvrir le lien entre les coquillettes, Jacques Chirac et le sabotage d’un parc d’attractions foireux des années 90 est une aventure« .
Voilà pour la présentation pas piquée des hannetons du dernier opus de Klaire fait Grr, autoproclamée « autrice énervée et interprète marrante« , que vous connaissez certainement pour ses podcasts, ses spectacles (Le temps des sardines) et ses livres – le bien nommé Chattologie, avec Louise Mey.
Si vous ne la connaissez pas, le livre en question devrait être une révélation : dès à présent en librairies, le joliment illustré La fin des coquillettes est la parfaite introduction à l’univers d’une autrice capable de débrancher le patriarcat en vous causant de nouilles, de crêpes et de cassoulet. Oui oui.
Le concept est limpide : Klaire invoque mille « fun facts » – faits amusants – en relatant par exemple la grande odyssée des pâtes, les origines de le l’expression « avoir la puce à l’oreille », la genèse du parc d’attractions Mirapolis, le sens de la comptine « La mère Michel » (et ce sagouin de Père Lustucru)… Et en…