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Cédric Kahn: «Je voulais montrer que le cinéma reproduit en son sein une forme de violence sociale»

Cédric Kahn: «Je voulais montrer que le cinéma reproduit en son sein une forme de violence sociale»
Publié le , mis à jour le

Rencontre avec le réalisateur qui signe avec «Making of» un film sur ce travail (presque) comme les autres qu’est le tournage d’un long-métrage.

Une tempête souffle sur le cinéma français, mais Cédric Kahn se tient tranquille. Il faut dire que l’année a été particulièrement réjouissante pour le cinéaste: son Procès Goldman unanimement plébiscité, une rétrospective à la Cinémathèque française et, ce mercredi 10 janvier, la sortie de Making of, sa première comédie. «C’est mon rêve depuis toujours, mais je ne me l’autorisais pas, explique-t-il avec le sourire. C’est un genre moins chic et quand on débute, on a envie d’être associé au “grand cinéma”. Mais c’est un exercice très difficile, la comédie. Et puis, ce n’est pas mon tempérament premier. J’imagine que le drame et la psychologie sont mes terrains de jeu innés.»

Des amants déchirés (Les Regrets), la plongée dans la précarité (Une vie meilleure), la spiritualité comme force salvatrice (La Prière)… On associait en effet plutôt Cédric Kahn à un cinéma de l’intime tourmenté. On avait pourtant bien noté son inclinaison joueuse et un sens certain de l’humour dans la première partie du superbe Fête de famille. Mais cette fois, la comédie éclate pleinement, sans pour autant que Making of ne se départisse de l’introspection caractéristique …

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