Comment Jerry Seinfeld a piégé Chris Rock pour jouer dans Bee Movie

Comment Jerry Seinfeld a habilement convaincu Chris Rock de jouer un rôle clé dans le film d'animation "Bee Movie"

Le triomphe insoupçonné de Jerry Seinfeld

L’apogée de la carrière de Jerry Seinfeld n’est pas sa sitcom des années 90 « Seinfeld », mais plutôt sa comédie d’animation de 2007, « Bee Movie ». Ce film révolutionnaire raconte l’histoire d’une abeille parlante qui séduit de manière inexpliquée une femme humaine.

Une participation inattendue

Le deuxième grand exploit de Seinfeld a été de convaincre le comédien Chris Rock de prêter sa voix à un moustique nommé Mooseblood dans ce même film.

Selon les propos de Rock lors d’une interview en 2007, il ne semblait pas particulièrement intéressé par ce rôle. « Il m’a dit de quoi il s’agissait, mais il m’a surtout dit que [le réalisateur Steven] Spielberg allait participer. Quand je suis arrivé, il n’y avait pas de Spielberg », a expliqué Rock.

Un casting étoilé

Chris Rock n’était qu’un des nombreux célébrités qui ont participé d’une manière ou d’une autre à « Bee Movie ». Parmi eux, Ray Liotta et Sting jouant leur propre rôle, John Goodman interprétant un avocat véreux, Oprah Winfrey en tant que juge Bumbleton, et Patrick Warburton en tant que l’homme trompé par une abeille. Un casting étoilé pour un film déjanté qui n’a certainement pas nui à la carrière de Chris Rock.

Le rôle de Mooseblood

Mooseblood a un rôle plutôt bref dans « Bee Movie ». Il rencontre Barry sur un camion qui transporte du miel. Ils discutent un moment avant que Mooseblood ne voit un camion transportant du sang et décide de sauter dessus. Il est accueilli par d’autres moustiques amicaux. Mooseblood apporte une contribution thématique au film : il met en place subtilement la thèse principale du film, à savoir que la modération est la meilleure politique pour la plupart des problèmes.

Mooseblood apparaît plus tard dans le film avec une blague sur le fait qu’il est devenu avocat. « J’étais déjà un parasite suceur de sang », dit-il à son nouveau client, « Tout ce dont j’avais besoin, c’était la mallette. » C’est une blague cynique, certes, mais c’est une note optimiste pour le personnage de Mooseblood.

Tout comme Barry trouve un compromis sain entre la soumission totale des abeilles et la liberté totale des abeilles, Mooseblood trouve un moyen d’aider les autres tout en restant fidèle à son code individualiste de moustique.