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De Jul à Orelsan, la fusion créative entre le rap français et les mangas

De Jul à Orelsan, la fusion créative entre le rap français et les mangas
Publié le , mis à jour le

Les mangas et animes sont des sources d’inspiration sans fin pour les rappeurs, tant pour les textes, que pour leurs productions ou même leurs univers visuels.

Une oreille attentive l’aura sans doute remarqué depuis longtemps: les rappeurs français ont été biberonnés aux Kamé Hamé Ha (technique de combat dans Dragon Ball), Rasengan (ou Orbe tourbillonant, dans Naruto) et autre Gomu Gomu no Mi (fruit de l’univers de One Piece). À l’image de Son Goku et Vegeta, deux des principaux protagonistes de Dragon Ball, le deuxième pays consommateur de manga et le (supposé) deuxième marché mondial du rap savent fusionner pour tirer le meilleur. Nombreux sont les rappeurs de l’Hexagone à faire une place de choix à la bande dessinée et l’animation japonaise.

Prenons le maître Hayao Miyazaki. Le mangaka a inspiré une allitération dans la chanson «Bataclan» de Médine en 2018 («Je me sens tout heureux comme Totoro»), une comparaison de Lomepal dans «Billet» avec Roméo Elvis en 2017 («L’argent, ça fait voyager comme les avions, la drogue et les films de Miyazaki») et une analogie de SCH dans «John Lennon» en 2015 («J’suis Nagasaki dans l’périple à Chihiro»). Mais plus que la poésie des films d’animation du père du studio Ghibli, ce que les rappeurs affectionnent, c’est le manga shōnen sauce …

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