D’où vient l’expression “être sur la sellette” ?

Son origine est française, et remonte au XVIIIe siècle. Mais que signifie-t-elle exactement ?
L’expression “être sur la sellette” est d’origine française et remonte au XVIIIe siècle. Elle est souvent utilisée pour décrire une situation où quelqu’un est soumis à un interrogatoire ou est en position d’être jugé ou critiqué de manière sévère.
L’expression trouve ses racines dans le terme “sellette”, qui était une chaise ou un siège spécialement conçu pour exposer publiquement une personne accusée de fautes ou de crimes devant un tribunal ou une assemblée.
C’était quoi, une sellette ?
La sellette était une chaise souvent surélevée et visible par tous, symbolisant la mise en lumière des actions de l’accusé. Cette pratique était couramment utilisée pendant les procès publics de l’Ancien Régime en France, et elle servait à exposer la personne devant un public pour qu’elle réponde de ses actes.
Être sur la sellette signifiait donc être au centre de l’attention, confronté à des questions difficiles ou à des critiques, et potentiellement à de graves conséquences juridiques.
L’évolution de l’expression
Au fil du temps, l’expression “être sur la sellette” a évolué pour être utilisée de manière plus générale, afin de désigner une situation où quelqu’un est mis en lumière ou en position de devoir expliquer ou justifier ses actes, que ce soit dans un contexte juridique ou dans la vie quotidienne. Elle est souvent associée à un sentiment de vulnérabilité et d’exposition, car celui qui est “sur la sellette” peut se sentir jugé, critiqué ou sous pression pour se défendre.
Ainsi, l’expression “être sur la sellette” est un rappel d’une pratique judiciaire historique qui a laissé une empreinte durable dans la langue française, et elle est couramment utilisée pour décrire des situations où l’on se trouve au centre de l’attention et où l’on doit faire face à des questionnements ou à des critiques, que ce soit dans le domaine légal ou dans la vie quotidienne.
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