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Et si le Joker avait toujours été le bon et Batman la brute?

Et si le Joker avait toujours été le bon et Batman la brute?
Publié le , mis à jour le

Ennemi ultime de Batman depuis 1940, le personnage a été réinventé en philanthrope par le scénariste et dessinateur Sean Murphy. Ou comment glisser, sous les combats et les capes, un sous-texte politique sur l’Amérique contemporaine. 

Attention: les derniers paragraphes de cet article comportent des spoilers de Beyond the White Knight.

C’est un conte moderne, une histoire de solitude et de résilience qui a déjà plus de quatre-vingts ans. Un garçon se rend au cinéma avec ses parents, mais à la sortie, un inconnu les braque dans une ruelle. L’agression dégénère, le truand tue les deux adultes, laissant le garçon orphelin. Ce dernier hérite ensuite de la fortune colossale de ses géniteurs, se perfectionne dans les sciences et devient un athlète.

Adulte, il mène une double vie: playboy philanthrope le jour et justicier la nuit. Pour frapper l’imagination de tous ceux qui contreviennent à la loi –à sa loi– il se fabrique un costume effrayant, celui d’un homme chauve-souris. Dévoilée pour la première fois en 1939 dans la revue Detective Comics 33, cette «origin story» a été, depuis, revisitée des milliers de fois, enrichie de petits détails jusqu’à ce qu’elle trouve sa forme canonique.

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