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Et si « Oppenheimer » était avant tout un film passionnant sur la masculinité ?

Et si « Oppenheimer » était avant tout un film passionnant sur la masculinité ?
Publié le , mis à jour le

Dans son vertigineux « Oppenheimer », Christopher Nolan invoque l’image d’une masculinité performative, brillante, synonyme d’autorité et de pouvoir, mais aussi fragile, fissurable, pesante. A travers un seul homme, il raconte quelque chose sur tous les autres. Et c’est absolument passionnant.

Est-il encore bien utile de vous présenter Oppenheimer ?

Must-see des salles obscures aux côtés de Barbie, le nouveau film de Christopher Nolan nous colle aux basques du physicien J. Robert Oppenheimer, cerveau du projet Manhattan, qui en pleine Seconde guerre mondiale va aboutir à la conception de la bombe atomique. Ce qui ne sera pas sans conséquences historiques tout autant… Qu’intimes.

Car le cinéaste ne dépeint pas simplement un personnage, non : il se plonge dans sa tête, comme le suggèrent ces premières séquences où, seul dans son lit la nuit, le protagoniste imagine étoiles et atomes. L’idéal pour saisir la force d’un intellect en ébullition constante, mais surtout pour suggérer l’humain derrière l’icône, susciter un sentiment de proximité. Et en perçant la silhouette pour manuels d’histoire, Christopher Nolan rend son sujet… Vulnérable.

Cela tombe bien, c’est justement ce qu’aborde entre les lignes Oppenheimer : la vulnérabilité d’un homme,…

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