« Je ne suis pas une catégorie, je suis une personne » : le meilleur film d’horreur de l’été subit la censure à cause de la haine anti-trans

En salles depuis le 26 juillet, « La main » est le film d’horreur le plus nihiliste de votre été. Forcément chouette donc. Mais sa star trans et non binaire ne plaît pas à tout le monde. Quitte à susciter la censure. Le vrai angoisse, c’est encore la transphobie…
La main, Talk to me dans la langue de Shakespeare, c’est l’histoire d’une ado qui va s’adonner à d’étranges séances de spiritisme… Et le regretter très vite. Car si la main qu’elle empoigne auprès de ses camarades pour ce faire est factice, les forces démoniaques qui en émanent semblent quant à elles bien réelles.
Ne vous y trompez pas, rien d’un film d’exorcisme ou d’une énième production James Wan aseptisée ici. Non, mais un film d’horreur dont le nihilisme étoffé nous rappelle Les griffes de la nuit de Wes Craven. Nulle ironie dans ce cauchemar éveillé aux fulgurances très graphiques qui dénotent des habituels teen movies. Réalisé par deux frères jumeaux et YouTubeurs australiens, La main (d)étonne par sa noirceur assumée.
Mais si la vraie frousse était en dehors de l’écran ? Car aujourd’hui, cette production à rattraper en salles depuis le 26 juillet dernier se retrouve au coeur de la censure. La raison ? L’une de ses stars, trans et non binaire…
« Interdit à cause mon identité »
Effectivement, La main se voit privé de sortie au Koweit. Les citoyens de l’Etat du Golfe persique n’auront pas droit à leurs séances. Et tout cela par pure <a…