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Justine Triet, quand l’aveuglement politique devient embarrassant

Justine Triet, quand l’aveuglement politique devient embarrassant
Publié le , mis à jour le

[BLOG You Will Never Hate Alone] L’art et la politique font rarement bon ménage. On en a encore eu la preuve lors de la remise de la Palme d’or à Justine Triet.

De droite ou de gauche, il n’y a rien de pire que les artistes engagés. Quand ils s’expriment, on a l’impression qu’ils rotent. Ainsi l’autre soir, Justine Triet. Confondant probablement une Palme d’or avec une médaille du travail et un festival de film avec un congrès de métallurgistes, elle n’a pu s’empêcher de nous dire tout le mal qu’elle pensait de la réforme de la retraite et de son inspiration ultra-libérale.

C’est évidemment son droit le plus strict, personne ne le contestera. Mais puisque ses paroles n’étaient point dites sous le coup de l’émotion, il faut imaginer Justine Triet dans sa chambre du Carlton passant son après-midi à chercher quoi dire au moment de recevoir sa récompense, étant évidemment hors de question qu’elle se contente de remercier tout son monde avant de repartir sa palme sous le bras. L’occasion était trop belle, il fallait marquer les esprits.

Pour sa défense, il faut dire que les sujets brûlants manquaient. Ce n’était pas comme si quelque part en Europe, une population innocente mais pourtant endeuillée recevait jour après jour un cortège de bombes et de missiles. Ou qu’en une contrée située en Asie de l’Ouest, des …

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