logo Slate

«La Bête», un film sur la peur d’aimer

«La Bête», un film sur la peur d’aimer
Publié le , mis à jour le

Tomber amoureux, c’est forcément prendre un risque. On pourrait ne pas se relever, perdre son identité, ouvrir la porte à quelqu’un qui finira par nous faire du mal. «Il y a forcément un risque. Mais un risque, c’est beau. C’est fort, c’est vivant», nous dit un personnage de La Bête. Sauf que, quand on a déjà souffert et dû recoller son cœur à plusieurs reprises, s’aventurer dans une nouvelle relation peut s’apparenter à un film d’horreur –le genre où l’on attend, tétanisé, qu’un monstre innommable surgisse de l’obscurité.

La Bête, nouveau film de Bertand Bonello en salles depuis le 7 février, pose une question que tous les cœurs brisés se sont déjà posée: faut-il prendre ce risque? L’amour mérite-t-il vraiment qu’on s’expose à tant de douleur?

Nous sommes en 2044 et l’intelligence artificielle est omniprésente dans la société. Comme de plus en plus de ses concitoyens, Gabrielle (Léa Seydoux) décide à contrecœur de passer en revue ses vies antérieures pour «nettoyer son ADN», ce qui lui permettrait de trouver un meilleur travail.

Étalé sur trois périodes (1910, 2014 et 2044), le film explore ainsi différentes vies de la jeune femme, et dans chacune d’elles, ses interactions avec un homme interprété par George MacKay. D’une vie à l’autre, Gabrielle et Louis se retrouvent, et s’attirent irrémédiablement. Mais La Bête n’est pas tant une histoire d’amour qu’une mise en garde.

L’angois…

Publicité

Accessibilité : partiellement conforme