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La Carlton, bibliothèque punk égérie du post-modernisme qui se fichait de ne servir à rien

La Carlton, bibliothèque punk égérie du post-modernisme qui se fichait de ne servir à rien
Publié le , mis à jour le

En 1981, Ettore Sottsass et ses jeunes acolytes du Groupe Memphis lancent un énorme pavé dans la mare des conventions. Le design ne sera plus jamais vraiment le même.

La totémique bibliothèque Carlton est improbable et absolument incontournable. Comme nous avons ouvert cette série avec le très mainstream fauteuil Poäng d’Ikea, nous allons la terminer avec son extrême opposé: un véritable manifeste punk signé Ettore Sottsass.

En 1981, Mitterrand était élu président. On s’habillait fluo, et pas uniquement pour les séances d’aérobic devant la télévision. Les sons new wave déferlaient sur les ondes des radios pirates tout juste légalisées. Le même vent de renouveau et de rébellion soufflait dans le salon d’Ettore Sottsass (1917-2007), où il avait réuni de jeunes acolytes (Nathalie du Pasquier, Andrea Branzi, Michele de Lucchi, Matteo Thun, Shiro Kuramata…) pour refaire le monde. Le «pape du design» avait alors déjà atteint la soixantaine.

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