La cause de la mort d’Edgar Allan Poe, un secret englouti dans les ténèbres

Le 3 octobre 1849, l’écrivain est découvert à peine conscient au coin d’une rue de Baltimore.
Tout le monde n’a pas forcément lu Double Assassinat dans la rue Morgue, Le Scarabée d’or ou La Lettre volée mais une chose est sûre: l’ombre d’Edgar Allan Poe pèse toujours sur la fiction occidentale, et pas qu’un peu. Moins connu en France qu’aux États-Unis, le natif de Boston irrigue encore et toujours les œuvres contemporaine au gré des inspirations, des hommages et des références.
Un de ses écrits, surtout, domine: un étrange et obsédant poème publié en 1845 par une revue qui l’avait acheté pour la somme extravagante 9 dollars, The Raven (Le Corbeau). Célèbre pour l’unique réponse («nevermore», «jamais plus») que le piaf fournit au narrateur qui lui demande ce qu’il fout dans sa chambre, Le Corbeau est littéralement partout, des Simpson à Terry Pratchett en passant par le métal et Serge Gainsbourg (les premiers vers d’«Initials B.B.» sont une référence directe au poème).
Dans la série Wednesday Addams, on frôle l’overdose référentielle: l’école s’appelle la Nevermore Academy, on y trouve une statue d’Edgar Allan Poe avec l’inévitable corbeau dans les bras, la compétition annuelle s’appelle la «Poe Cup» et la fête au cours de laquelle Jenna Ortega exécute sa célèbre danse se nomme «la …
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