La France a la mémoire dans la peau: la preuve en trois livres

«Qui pose les questions mémorielles», «La Grande Guerre peut-elle mourir?» et «Dé-commémoration» viennent éclairer les réflexions actuelles sur les questions de commémorations et de mémoire.
Comment se travaille notre rapport à la mémoire? À qui revient-il de la porter? Comment les groupes et les nations réinvestissent-ils les faits marquants de notre histoire et les examinent-ils à la lumière des événements actuels? Autant de questions –et tant d’autres– examinées par trois ouvrages à l’acuité notable.
«Qui pose les questions mémorielles», initiatives
Sarah Gensburger propose, dans Qui pose les questions mémorielles, un travail d’analyse sociologique, la question de savoir non seulement comment s’opère la concurrence des mémoires, mais aussi de voir qui pose et interroge la mémoire collective.
Abonnez-vous gratuitement à la newsletter quotidienne de Slate.fr et ne ratez plus aucun article!
Je m’abonne
Si des mémoires peuvent être portées par des groupes particuliers en fonction des passés différents –que ce soit le génocide arménien, l’extermination des juifs et des Tziganes, le poids de la colonisation et de la décolonisation ou encore de l’esclavage–, c’est en fait l’État qui porte et organise la mémoire officielle dans …