logo Slate

La Pipistrello, lampe culte et sœur aînée du musée d’Orsay

La Pipistrello, lampe culte et sœur aînée du musée d’Orsay
Publié le , mis à jour le

L’objet éclipse le brillant parcours polymorphe de Gae Aulenti, première femme architecte à recevoir la Légion d’honneur, à qui on doit notamment le fameux musée français.

La Pipistrello, c’est un peu la lampe qui cache la forêt. Quand un objet de design rejoint le panthéon des pièces dites culte, il peut avoir une fâcheuse tendance à éclipser les autres réalisations de son créateur.

C’est précisément ce qui s’est passé avec Gaetana «Gae» Aulenti (1927-2012), dont le grand public associe le nom à ce luminaire indétrônable depuis les années 1960 au détriment (entre autres) de son extraordinaire parcours d’architecte.

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter quotidienne de Slate.fr et ne ratez plus aucun article!

Je m’abonne

Mais revenons à notre lampe. Dans les années 1950, l’industriel et architecte italien Elio Martinelli fonde l’entreprise de luminaires Martinelli Luce. Une dizaine d’années plus tard, Gae Aulenti lui présente un étonnant projet de lampe au pied télescopique, dotée d’un abat-jour inspiré de la forme des ailes d’une petite chauve-souris («pipistrello» en italien).

À l’époque de la création de la lampe, Emiliana Martinelli, la fille d’Elio, était une adolescente de 15 ans. «Mais je me souviens très bien de la …

Publicité

À lire aussi sur Slate:

Accessibilité : partiellement conforme