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«Le Règne animal», un tournant dans l’histoire du cinéma français

«Le Règne animal», un tournant dans l’histoire du cinéma français
Publié le , mis à jour le

Neuf ans après «Les Combattants», le deuxième film de Thomas Cailley est bien parti pour faire date.

On n’a jamais vu ça. À moins que ce soit juste l’effet de sidération qui nous ait rendus amnésiques. Le Règne animal marque peut-être un tournant dans l’histoire du cinéma de genre français, ou plutôt dans l’histoire du cinéma français tout court.

Voilà un film qui a les moyens de ses ambitions, qui ne choisit pas entre le spectaculaire et l’intelligence, et qui fait le pari de la modernité –là où tant de blockbusters français se complaisent dans un classicisme lénifiant, fais-moi voir ta tour Eiffel j’te montrerai mes mousquetaires.

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Révélé par Les Combattants, qui avait valu à Adèle Haenel un César de la meilleure actrice amplement mérité, Thomas Cailley est ensuite passé par la case série (Ad Vitam, avec Yvan Attal et Garance Marillier), avant de développer ce second long-métrage.

La parenthèse télévisuelle opérée par le réalisateur n’explique pas à elle seule le fait que neuf années séparent la sortie des deux films: Le Règne animal est clairement le fruit d’un travail acharné et de longue haleine («Alors qu’un film …

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