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Le Togo, le canapé dans lequel on adore s’avachir depuis cinquante ans

Le Togo, le canapé dans lequel on adore s’avachir depuis cinquante ans
Publié le , mis à jour le

C’est un quinquagénaire fripé à la silhouette ratatinée et dodue, sans pieds ni bras. Et contre toute attente, un grand séducteur qui sévit dans soixante-douze pays.

Il n’a rien de majestueux. Il est fripé comme un shar-pei et se recroqueville sur lui-même comme un adolescent boudeur. Certains le comparent même à Jabba le Hutt avec ses bourrelets et sa silhouette ras-du-sol dépourvue de pieds. Sur le papier, le canapé Togo semblait mal parti pour séduire les foules. Mais c’était sans compter sur son confort et sur le pouvoir d’attraction dégagé par son inclassable allure.

S’il ne ressemble à aucun autre, c’est en partie parce que son designer n’a pas trouvé son inspiration dans le salon de ses parents ou dans un musée, mais dans sa salle de bains: dans les années 1960, Michel Ducaroy se brosse les dents et a une illumination. Il attend ensuite quelques années pour lui donner vie et dessiner ce siège semblable à «un tube de dentifrice replié sur lui-même comme un tuyau de poêle et fermé aux deux bouts».

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