«Le Vrai du faux», à la découverte du métavers africain

Humoristique, étrange, affectueux et inquiétant, le film d’Armel Hostiou est une quête à la recherche d’identités à redécouvrir dans les méandres d’internet et de Kinshasa.
Il s’appelle Armel. Il est réalisateur. Il a un compte Facebook, ce qui n’est pas très original (il y en a un peu moins de trois milliards). Un jour, il s’aperçoit qu’un autre Armel, avec le même nom de famille, et sa photo à lui, Armel Hostiou, a aussi un compte sur le réseau social. Le détenteur de ce compte qui utilise son identité a plein d’amis, plus exactement d’amies, toutes de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) –où Armel Hostiou n’a jamais mis les pieds.
Il alerte Facebook de cette usurpation et demande la suppression de ce clone abusif. La grande entreprise du métavers lui répond qu’elle n’a rien à y redire et qu’il est d’ailleurs peut-être lui-même l’usurpateur. Il décide de partir en RDC, à la recherche de qui, se faisant passer pour lui, organise des castings de jeunes filles, payants, en vue de films qui ne se tourneront jamais.
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À l’aéroport de Kinshasa, Armel est accueilli par Peter, qui dirige un lieu culturel et va l’héberger, et …