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Les cercueils de sûreté, la grande mode du XIXe siècle pour éviter d’être enterré vivant

Les cercueils de sûreté, la grande mode du XIXe siècle pour éviter d’être enterré vivant
Publié le , mis à jour le

Au plus fort des épidémies de choléra, la crainte de l’enterrement prématuré força les populations occidentales à prendre leurs précautions.

À partir de 1817, la planète est frappée par sept épidémies successives de choléra. Alors que la bactérie était jusqu’alors confinée au delta du Gange, où elle prolifère depuis les temps antiques, elle profite de la promiscuité et de l’insalubrité des sociétés néo-industrialisées pour faire des ravages. Transitant par l’eau contaminée, colporté par les marins, les voyageurs et les soldats de tous les continents, le choléra atteint les grandes capitales occidentales en 1831-1832.

Une peur bleue

Comme au temps des pestes anciennes, la première réaction de la population est l’incrédulité. On prescrit des tisanes et des liqueurs, sans véritablement comprendre les causes de l’épidémie qu’on croit transmissible par l’air. Les symptômes donnent l’impression que les cholériques sont dévorés vivants par la maladie: aux derniers stades de ce mal foudroyant, ils ont le teint bleuâtre –c’est l’origine de l’expression «peur bleue»– et l’allure de morts-vivants.

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