Les clins d’oeil cachés dans le film Assassin’s Creed

Le film Assassin's Creed regorge de références discrètes aux jeux vidéo, offrant ainsi une expérience inédite pour les fans de la saga.
Tl;dr
- Ubisoft a intégré de nombreux éléments des jeux dans le film Assassin’s Creed, créant une immersion totale pour les fans.
- Plusieurs personnages et ancêtres de figures emblématiques des jeux font leur apparition, enrichissant l’histoire.
- Malgré un accueil mitigé, le film Assassin’s Creed a laissé une empreinte durable, influençant les futurs jeux de la saga.
Assassin’s Creed : quand le cinéma rencontre le jeu vidéo
Les adaptations cinématographiques de jeux vidéo ont souvent du mal à séduire les fans les plus ardents. Cependant, le film Assassin’s Creed de 2016 a adopté une approche différente en créant une histoire originale s’inscrivant dans l’univers existant du jeu, plutôt qu’en reprenant une intrigue déjà connue. Bien que sa réception en salle ait été mitigée, le film a su capturer l’attention des fans à travers ses nombreux clins d’œil et références subtiles à l’univers de la saga, prouvant ainsi son ancrage dans la franchise.
Un film truffé de références aux jeux
Le film Assassin’s Creed offre une expérience immersive aux spectateurs, en particulier ceux qui connaissent bien l’univers des jeux vidéo. Avec Michael Fassbender dans le rôle de Callum Lynch, l’intrigue explore des thèmes clés de la saga tout en apportant des éléments originaux. Tout au long du film, des clins d’œil subtils sont disséminés dans l’histoire, dans les dialogues et même dans les décors. Ces références ne sont pas de simples hommages, mais des éléments qui enrichissent le film et permettent de le connecter de manière fluide avec les jeux. Par exemple, l’apparition du modèle classique de l’Animus, bien qu’éclipsé par une version plus moderne et immersive, est un détail qui ravira les fans de la première heure. Ces petites touches rendent le film encore plus captivant pour ceux qui suivent la franchise depuis ses débuts, tout en élargissant la portée de l’univers à travers un prisme cinématographique.
Des personnages emblématiques
L’un des plus grands succès du film réside dans la manière dont il intègre des personnages issus des jeux. Les autres sujets de test d’Abstergo, enfermés aux côtés de Callum Lynch, possèdent des ancêtres qui renvoient directement à des figures emblématiques de la série. Par exemple, Moussa, incarné par Michael K. Williams, mentionne son ancêtre Baptiste, un personnage clé de Assassin’s Creed III: Liberation, ce qui ajoute une profondeur intéressante au film. Baptiste, autrefois un Assassin devenu Templier, est une figure complexe dont l’histoire est subtilement intégrée à celle de Moussa. De plus, le personnage de Lin, interprété par Michelle H. Lin, fait allusion à un ancêtre qui semble être Shao Jun, l’Assassin chinois du 16ème siècle que l’on connaît à travers le court-métrage Assassin’s Creed Embers et le jeu Assassin’s Creed Chronicles: China. Ces références permettent au film de s’ancrer dans l’univers des jeux tout en développant ses propres personnages et intrigues. Ce type de lien crée un monde cinématographique cohérent et fidèle aux fondements de la saga.
Un impact durable sur l’univers Assassin’s Creed
Le film, malgré une réception partagée par les critiques, a eu un impact durable sur l’univers d’Assassin’s Creed, renforçant les connexions entre le cinéma et les jeux. Les éléments du film ne sont pas restés isolés dans une réalité à part ; ils ont été intégrés dans l’univers plus large de la franchise. Par exemple, Assassin’s Creed Origins a introduit des liens entre les personnages de Layla Hassan et Sofia Rikkin, respectivement protagoniste et antagoniste du film. Ces petites connexions ont permis au film de s’ancrer dans la timeline des jeux. Pour les fans qui auraient aimé une suite au film, ces clins d’œil offrent une forme de continuité et de réconfort, suggérant que même si Callum Lynch ne revient pas sur grand écran, son histoire continue de nourrir l’univers des jeux. Cela montre que les événements du film, bien qu’isolés, ne sont pas sans conséquence dans l’évolution de la franchise.
Une expérience cinématographique fidèle à la saga
Un défi majeur pour toute adaptation cinématographique de jeu vidéo est de réussir à capturer l’essence du jeu tout en offrant une expérience propre au cinéma. Assassin’s Creed relève ce défi en combinant action spectaculaire et respect des éléments narratifs et visuels propres à la saga. Les scènes de course sur les toits, les combats fluides et la reconstruction historique sont autant de caractéristiques qui rappellent les mécaniques de jeu tout en les traduisant à l’écran. Ces choix cinématographiques apportent une nouvelle dimension à l’univers des Assassins et permettent au spectateur de revivre l’excitation des jeux tout en étant plongé dans une histoire originale. Le film a ainsi réussi à offrir une expérience à la fois fidèle et novatrice, tout en restant ancré dans la tradition de la série. La capacité du film à intégrer des éléments familiers tout en ajoutant sa propre vision témoigne de la solidité de cette adaptation.
L’évolution de l’Animus : du fauteuil à la machine
L’évolution du concept de l’Animus est un autre point majeur du film. Alors que, dans les jeux, l’Animus prend la forme d’un fauteuil permettant de revivre les souvenirs des ancêtres, le film présente une version beaucoup plus immersive et dynamique : une machine mécanique qui permet au sujet de recréer les mouvements physiques de son ancêtre. Cette évolution est visuellement impressionnante et offre une dimension cinématographique à l’expérience de l’Animus. Cependant, un clin d’œil aux premières versions de l’Animus est fait dans le film, avec l’apparition fugace du modèle classique en arrière-plan, ce qui ravira les fans des premiers jeux. Ce détail, bien qu’il soit léger, rappelle l’évolution technologique au sein de l’univers Assassin’s Creed. Ainsi, le film réussit à allier innovation et fidélité à l’univers d’origine, tout en montrant l’évolution naturelle de la technologie de l’Animus à travers les époques.