«Les Feuilles mortes», «L’Arbre aux papillons d’or», «Déserts»: les beaux films se ramassent à la pelle

Émouvants, drôles, poétiques, décalés, trois étonnants bonheurs de cinéma sortent cette semaine sur les écrans français, signés Aki Kaurismäki, Pham Tien An et Faouzi Bensaïdi.
C’est Noël en septembre. Trois films, trois cadeaux merveilleux, qu’il n’y a aucune raison de comparer, encore moins de mettre en compétition. À la singularité absolue de chacun s’ajoute pourtant cette bonne nouvelle supplémentaire qu’ils portent ensemble, la diversité peu prévisible de ce dont ils se trouvent être, sinon les représentants, du moins les symptômes.
Cela concerne leur origine, trois pays dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne saturent pas d’ordinaire les écrans internationaux: la Finlande, le Vietnam et le Maroc. Ensemble, ils témoignent de la vitalité mondiale de la création cinématographique, surtout si, contrairement à ce que font 90% des médias et des responsables, on ne se focalise pas sur les seuls États-Unis et France.
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Cela concerne, évidemment, leur style singulier, la tonalité de la mise en scène –avec au moins un point commun, et particulièrement bien venu: une forme d’humour, à chaque fois très personnelle.
Et cela …