«Les Herbes sèches», «Assaut» et «L’Éducation d’Ademoka», tout Lars von Trier: vive les auteurs!

La sortie simultanée du nouveau film de Nuri Bilge Ceylan, de deux films qui confortent la reconnaissance du réalisateur kazakh Adilkhan Yerzhanov et de l’intégrale de l’auteur de «Dancer in the Dark» exalte de multiples manières la fécondité d’authentiques regards de cinéastes.
On peut s’être toujours défié de la labellisation «cinéma d’auteur», qui le plus souvent sert à enfermer et marginaliser des films par ailleurs extrêmement différents entre eux, et constater à nouveau qu’il existe bien des auteurs de cinéma.
Et que tous ceux qui réalisent des films ne sont pas, très loin d’en font, des auteurs pour autant. Du moins si on veut bien donner au mot «auteur» non seulement son sens juridique, celui qui donne accès aux droits d’auteur, légitime et utile institution, mais la traduction d’un certain usage, personnel, singulier, des possibilités de l’outil cinéma.
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On a pu dire un regard, ou un style, il convient en la matière de se méfier de tout ce qui fige, pour continuer de se fier d’abord à ce qu’on éprouve devant des objets, des œuvres, des films. Les sorties de ce mercredi 12 juillet réunissent trois occurrences de la présence d’un …