Les mystérieuses origines du «Cri» d’Edvard Munch angoissent les spécialistes

Peint il y a 130 ans, le tableau a beau être l’un des plus célèbres de l’histoire, les experts de l’artiste norvégien discutent encore des sources de son inspiration.
«Une expression radicale et intemporelle de la peur humaine.» C’est ainsi que le Musée national de Norvège à Oslo décrit l’œuvre majeure du peintre natif d’Ådalsbruk, à 120 kilomètres au nord de la capitale. Peint l’année de ses 30 ans, Le Cri, c’est avant tout ce visage qui s’allonge et prend la forme d’un crâne sous l’effet de la terreur. Mais c’est aussi tout ce qui l’entoure: le pont sur lequel le personnage se situe, le couple aux silhouettes sombres en arrière-plan et ce ciel qui tourbillonne dans une tempête de jaunes, de rouges et de oranges, des couleurs hurlantes que l’on associe rarement à ce qui se trame au-dessus de nos têtes et dont l’origine est encore débattue parmi les experts d’Edvard Munch.
Un article paru sur Slate.fr le 12 novembre dernier racontait l’histoire de l’éruption cataclysmique du Krakatoa, survenue en août 1883 dans le détroit de la Sonde, en Indonésie. Un petit tour sur la page Wikipédia de cette catastrophe naturelle permet de lire que l’explosion a provoqué «un bruit effroyable» et engendré «des nuages noctulescents visibles jusque dans le ciel de l’Europe du Nord».
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