L’été où des légions d’adultes ont admis avoir regardé «L’Été où je suis devenue jolie»

Dur de résister à cette parfaite représentation des étés adolescents.
Il y a quelques semaines, j’étais à une soirée où je parlais avec d’autres femmes adultes de ce dont parlent les femmes adultes: travail, appartements, dating, célébrités de la chaîne Bravo. Puis, d’un seul coup, la discussion a dévié: la série télévisée The Summer I Turned Pretty (L’Été où je suis devenue jolie) a été évoquée, et l’ambiance est devenue hystérique.
Nous n’avons pas tardé à révéler nos préférences: team Conrad ou team Jeremiah (j’avoue à ma grande honte appartenir au premier camp). Nous semblions toutes à la fois aux anges et un peu déconcertées par le tour qu’avait pris notre conservation. J’ai alors compris que je n’étais pas la seule adulte à m’être prise de passion pour une série Amazon Prime à l’eau de rose centrée sur les émois de trois adolescents.
Abonnez-vous gratuitement à la newsletter quotidienne de Slate.fr et ne ratez plus aucun article!
Je m’abonne
La situation s’est reproduite l’autre jour, alors que j’étais au téléphone avec une vieille amie. Elle m’a avoué avec embarras que mon appel avait interrompu son visionnage du dernier épisode de L’Été où je suis devenue jolie (LÉOJSDJ). Je l’ai assurée qu’il n’y avait pas lieu d’être …