Miel, excréments, dépeçage: la recette de la pire méthode d’exécution qui soit

La réponse de Dimitri Ken:
Un troufion détenu par l’armée ennemie pense se faire rapidement occire. En lieu et place d’une exécution sommaire, il est enfermé dans un coffre qui ne laisse dépasser que ses membres et sa tête. Il est rempli d’un mélange de miel et de lait, et il lui en est servi de façon pantagruélique. L’infortuné se pense destiné à un doux trépas… Que nenni.
Souffrant d’une exposition à un soleil de plomb, ses répits vespéraux sont rapidement interrompus par de la vermine. Le coffre est en effet parsemé d’une nouvelle substance… les excréments du condamné. Les effluves pestilentiels attirent ainsi les mouches, qui pondent leurs œufs à l’intérieur. Les asticots pullulent, se languissant des entrailles du soldat.
Après de nombreux jours à être lentement dépecé, le fier fantassin jadis pugnace est devenu geignard, vociférant à cause de l’insoutenable douleur de ses plaies suppurantes et de ses infections. Après deux semaines à être lentement consommé par des insectes, le teint blafard, il finit par passer l’arme à gauche.
Cette méthode d’exécution particulièrement cruelle est appelée scaphisme. Elle aurait été pratiquée par les Perses antiques selon Plutarque (Vies, tome 15), la seule source primaire connue.
Il est à noter que beaucoup d’historiens considèrent cette méthode d’exécution comme une fiction. Je l’espère aussi…