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Par les temps qui courent, la musique classique est une échappatoire à la folie sanguinaire du monde

Par les temps qui courent, la musique classique est une échappatoire à la folie sanguinaire du monde
Publié le , mis à jour le

[BLOG You Will Never Hate Alone] Enlevez-moi la musique et je deviendrai fou, bon pour l’asile. Surtout en ce moment!

Quand le monde m’étrangle de trop, lorsque de partout se font entendre les bruits des bombes, les pleurs des enfants, les sanglots de la terre tuméfiée, la musique classique m’apparaît alors comme l’unique remède pour ne pas sombrer dans le désespoir. Elle est mon refuge et mon abri, la seule chose qui me console de la bêtise et de la violence des hommes.

Car la musique classique ne raconte rien mais elle dit tout. Elle est à la fois absente à ce monde, sa folie et son agitation frénétique tout en demeurant au plus près des soubresauts de notre âme. Elle nous accompagne sans nous juger, elle se tient à nos côtés comme une mère aimante qui saurait sans même nous connaître notre poids de douleur et de chagrin.

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Elle console comme elle revigore. Elle apaise et attendrit nos déchirures les plus intimes, elle ouvre la porte sur des mondes extraordinaires, elle dit la grandeur de l’humain, la splendeur et la démesure de la vie, la joie innocente de voir chaque matin le soleil se lever. Elle est la candeur même, l’enfance du monde, la beauté de la …

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