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«Paula», la jeune fille et l’emprise

«Paula», la jeune fille et l’emprise
Publié le , mis à jour le

Porté par un impressionnant Finnegan Oldfield, le premier film d’Angela Ottobah inspecte une relation d’emprise entre un père et sa fille.

Même les gens doux peuvent être dangereux. Cette mise en garde, Paula la reçoit de son père, qui est lui-même un homme d’une douceur infinie –la plupart du temps. Âgée de 11 ans, la jeune fille s’apprête à partir camper seule avec lui, pour se ressourcer en pleine nature et oublier ses rapports conflictuels avec le système scolaire. Mais surprise: finalement, pas de tente ni de sardines, mais une charmante maison en bord de lac, la maison Kinder, comme l’appellent Paula et son père.

Ces deux-là semblent complices: le père l’enrobe de bienveillance, lui prodigue conseils de vie et mises en garde, évoque auprès d’elle les beautés et les dangers de la vie. C’est une jolie relation, en tout cas si on ne creuse pas plus loin que la surface. Car peu à peu Paula est enfermée dans une prison en forme de cocon.

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Géographiquement d’abord. La courte escapade au camping s’est muée en séjour de deux mois dans ce lieu idyllique mais isolé. Exit la relation avec Achille, le seul ami de Paula –qui en vaut …

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