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«Pauvres Créatures»: on ne naît pas femme, on s’éclate

«Pauvres Créatures»: on ne naît pas femme, on s’éclate
Publié le , mis à jour le

Le film de Yórgos Lánthimos entraîne dans une sarabande endiablée à la suite d’un personnage féminin né d’expériences d’un savant fou et qui affole ce qui l’entoure, pour approcher d’une certaine raison.

Depuis que le réalisateur Yórgos Lánthimos est apparu sur la scène publique en 2009 avec Canine, il a multiplié, avec un succès croissant, les objets hybrides, toujours plus ou moins volontairement monstrueux. Le goût exhibé de la provocation et les complaisances de gestes formels tape-à-l’œil faisaient la limite de son incontestable créativité.

Après de multiples tentatives (Pauvres Créatures est son huitième long-métrage), voici enfin une… créature elle aussi artificiellement fabriquée et non dépourvue de côtés monstrueux, mais pleine de vie et promise à un dépassement heureux de ce dont elle est faite.

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De prime abord, on comparerait plutôt Yórgos Lánthimos au personnage joué par Willem Dafoe, ce succédané londonien de docteur Frankenstein au visage lui-même couturé de cicatrices qui, à la fin du XIXe siècle, bricole des cadavres dans son laboratoire de science-fiction vintage. De ses expériences, plus précisément de la greffe, sur …

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