Polanski, vaporetto, spritz et infrarouge: l’envers de la Mostra de Venise

Après le récit épique sur la vie des journalistes critiques de cinéma à Cannes, voici la suite.
De nos jours, toutes les œuvres ont droit à leur suite. Il était donc très important, après avoir relaté l’expérience éreintante des journalistes critiques de cinéma forcés de voir quatre films par jour à Cannes, de vous offrir, à vous lecteurs, un sequel sur la lutte des journalistes cinéma à Venise.
À première vue, la Mostra de Venise présente quelques avantages par rapport à Cannes. Déjà, il y a beaucoup moins de journalistes français. On y mange d’excellentes pâtes, on y boit de l’excellent café et, au moins deux fois par jour, on prend des petits bateaux.
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Tandis qu’à Cannes, il s’agit avant tout d’apprendre à maîtriser sa vessie et ses siestes (deux éléments tout aussi essentiels pour le critique vénitien), à la Mostra, le plus grand défi consiste à arriver sur le Lido avant que les croissants au chocolat ne soient en rupture de stock… Une épreuve dantesque, vous vous en doutez. Mais certaines journées peuvent s’avérer plus éprouvantes que d’autres. Ce fut le cas le vendredi 1er septembre.