Quatre films par jour et pause pipi stratégique: l’envers du Festival de Cannes

Tous les ans, on martyrise nos rétines et notre vessie lors du festival de cinéma le plus prestigieux du monde.
Tous les ans à la fin du mois de mai, le critique cinéma (espèce en voie de disparition à laquelle votre humble serviteuse a pourtant choisi d’appartenir) s’adonne à son sport préféré: râler sur le Festival de Cannes.
Cannes, c’est l’événement de tous les extrêmes: la période la plus stressante de l’année, et aussi la plus stimulante. Un rendez-vous glamour marqué par une contestation politique de plus en plus forte, un tapis rouge de renommée mondiale, où l’on peut monter les marches en salopette, cheveux gras et auréoles de transpiration à quelques mètres d’une actrice ensevelie sous trois tonnes de maquillage et de diamants.
On y voit des chefs-d’œuvre, mais aussi des ratages légendaires. On vit des expériences transformatives devant des films dont on se souviendra encore dans trente ans, et on atteint des niveaux de stress et de fatigue qui pourraient sans doute être condamnés par le tribunal de La Haye.
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