Radio France licencie l’humoriste Guillaume Meurice pour faute grave

Suite à la répétition d'une blague controversée sur le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 28 avril à la radio France Inter, il a été interdit d'antenne.
Tl;dr
- L’humoriste Guillaume Meurice licencié par Radio France suite à ses propos sur Nétanyahou.
- La décision de Radio France a été justifiée par “l’obstination et la déloyauté” de Meurice.
- La Présidente de Radio France a nié toute atteinte à la liberté d’expression.
- D’autres humoristes de l’émission ont quitté leur poste par solidarité.
Un licenciement qui fait des vagues
Guillaume Meurice, humoriste d’une émission populaire sur France Inter, a été licencié “pour faute grave”. Sa transgression? D’avoir répété des propos polémiques sur “Benyamin Nétanyahou, une sorte de nazi mais sans prépuce”.
La justification de Radio France
Radio France a annoncé le licenciement en mettant l’accent sur “l’obstination et la déloyauté répétée” de Meurice. Selon Sibyle Veil, présidente de Radio France, l’humoriste avait ignoré les mises en garde et reçu un avertissement de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel : “Il ne nous a pas laissé d’autre choix.”
Plus Guillaume = plus Aymeric.
Merci pour tout @franceinter.
Maintenant je m’en vais dépenser l’argent des français. pic.twitter.com/S1ywW8gl1c— Aymeric Lompret (@Aymericlompret) June 11, 2024
Solidarité sur les ondes
La suspension d’abord puis le licenciement de Meurice ont déclenché des réactions dans les médias.
Ainsi, Aymeric Lompret et Giedré, deux autres humoristes de l’émission, ont décidé de quitter leur poste en signe de solidarité avec leur collègue. “Plus Guillaume = plus Aymeric“, a écrit Aymeric Lompret.
Défense de la liberté d’expression
Le Syndicat SUD a qualifié ce licenciement de “faute grave de Sibyle Veil“, en invoquant l’impact potentiel sur la liberté d’expression. Le syndicat craint que cette décision rende l’entreprise particulièrement vulnérable à l’approche des élections législatives anticipées.