« Unique », « mélancolique » : cinéphiles et célébrités pleurent la disparition de la réalisatrice Sophie Fillières, à 58 ans

« Riche », « unique »… Le cinéma français est en deuil suite à la disparition, à 58 ans, de la réalisatrice et scénariste Sophie Fillières. Un nom qui a beaucoup compté au sein d’une certaine nouvelle scène des films d’auteur (d’autrice) hexagonaux.
Il y a des réalisatrices qui mériteraient davantage d’articles, de mises en avant, de rétrospectives. Surtout lorsqu’il est question du cinéma d’auteur français des années 90 et 2000, foisonnant, polyphonique et stimulant. La cinéaste et scénariste Sophie Fillières était de celles-ci. Elle vient de nous quitter à à 58 ans seulement, des suites d’une longue maladie.
Elle laisse derrière elle une filmographie traversée par les performances d’Emmanuelle Devos, Chiara Mastroianni, Mathieu Amalric, Sandrine Kiberlain, Melvil Poupaud, André Dussolier, mais aussi Judith Godrèche, Lambert Wilson, Agathe Bonitzer (sa fille)… Notamment.
Tout au long des années 90 et au début des années 2000, Sophie Fillières va également poursuivre son chemin en tant que scénariste, au service des auteurs et autrices les plus prometteurs du cinéma français d’alors : Xavier Beauvois, Noémie Lvovsky, Philippe Grandrieux, les frères Larrieu.
Derrière la caméra, elle délivrera des comédies remarquées comme Aïe, Gentille, La Belle et la Belle.
Son…