Victime d’abus ? Vous pouvez écrire un mail à Judith Godrèche

Au coeur d’une table ronde de « Médiapart » afin d’évoquer la révolution #MeToo qui touche le cinéma français, Judith Godrèche a eu l’idée d’une adresse email afin de recueillir les témoignages de celles et ceux qui, comme elle, témoignent d’abus.
Judith Godrèche n’en finit plus de parler, et chacun de ses mots comptent. Celle qui vient de porter plainte contre Benoît Jacquot, pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans commis par personne ayant autorité« , et également dénoncé des agressions sexuelles dont serait coupable Jacques Doillon, s’est longuement exprimée au micro de Médiapart l’espace d’une table ronde nécessaire dédiée au #MeToo du cinéma français.
Pour l’actrice, qui à propos de Benoît Jacquot a témoigné de violences physiques, sexuelles, psychologiques, il est important d’expliquer pourquoi sa prise de parole n’est pas advenue plus tôt. C’est à la fois difficile à relater, et aisé à entendre. On l’écoute, chez Médiapart donc : « A mon époque, la possibilité du non n’existait absolument pas«
« Je n’ai jamais pu entrevoir, imaginer, penser à cela. La femme de Jacques Doillon était derrière le combo. Comment aurais je pu penser que j’avais le droit de dire non ? Les adultes pensaient que cette situation était normale… Je me souviens…