Yellowjackets saison 3 : un des mystères les plus inquiétants résolu

La saison 3 de la série Yellowjackets résout l'un de ses mystères les plus effrayants, et la manière dont cela se déroule est hilarante.
Tl;dr
- La série « Yellowjackets » mêle habilement éléments surnaturels et horreur psychologique.
- Des biologistes expliquent que les sons effrayants proviennent des grenouilles Banshee Arctiques.
- Les sons ont servi de catalyseur à la descente des survivants dans le tribalisme.
Une révélation inattendue dans « Yellowjackets »
La série à succès Yellowjackets est connue pour sa maîtrise de l’horreur psychologique et du surnaturel. En effet, elle laisse constamment ses spectateurs dans le doute, tiraillés entre ce qui est réel et ce qui n’est que le fruit de l’esprit traumatisé des survivantes. Durant la troisième saison, une énigme particulièrement déstabilisante a vu le jour lors de la célébration du solstice d’été dans l’épisode inaugural.
Des sons étranges et effrayants
Ces sons, à la fois étranges et effrayants, ont interrompu les festivités. Ils sont revenus à plusieurs reprises tout au long de la saison, notamment lors du voyage psychédélique de Travis (Kevin Alves) dans l’épisode 2, lors des hallucinations d’Akhila (Nia Sondaya) dans une grotte dans l’épisode 3, et surtout lors du festin cannibale du coach Ben Scott (Steven Krueger) dans l’épisode 6. Chaque apparition renforçait l’idée qu’une présence ancienne et malveillante observait depuis la forêt, surtout lorsque Lottie (Courtney Eaton) semblait pouvoir communiquer avec l’auteur de ces sons. Néanmoins, l’épisode 7 apporte enfin une réponse définitive sur l’origine de ces appels troublants.
Une explication plus terre à terre
L’explication de l’origine des cris vient de l’introduction de nouveaux personnages, Edwin (Nelson Franklin) et Hanna (Ashley Sutton), deux biologistes qui se sont aventurés dans la nature sauvage canadienne pour mener des recherches scientifiques. Équipés de matériel professionnel et accompagnés d’un guide expérimenté (Joel McHale), ils ont découvert le camp des Yellowjackets lors des terribles suites de la mort de Ben. Avant leur rencontre fatidique avec les survivantes adolescentes, Edwin et Hanna documentaient soigneusement leur sujet de recherche principal : la Grenouille Banshee Arctique.
Cet amphibien rare (et fictif) possède un cycle de vie remarquable qui le rend particulièrement adapté à l’environnement hostile de la nature canadienne. Les scientifiques expliquent que ces grenouilles restent congelées en animation suspendue pendant environ sept ans, hibernant jusqu’à ce que les conditions environnementales déclenchent leur réveil. Comme il s’avère, ce sont ces grenouilles qui sont responsables des sons effrayants entendus par les Yellowjackets.
Des grenouilles terrifiantes
Ce qui distingue particulièrement la Grenouille Banshee Arctique, c’est son comportement de reproduction. Une fois sorties de leur dormance gelée, les grenouilles Banshee Arctiques entament une saison de reproduction frénétique marquée par des vocalises puissantes qui résonnent à travers la forêt. Ces cris d’accouplement, qui ont terrorisé les Yellowjackets, ont valu à l’espèce son surnom de « Banshee ». Le moment du réveil des grenouilles coïncide parfaitement avec les activités estivales de l’équipe, expliquant pourquoi les survivantes ont commencé à entendre ces sons des mois après le crash.
La révélation transforme quelque chose de menaçant en quelque chose de comiquement banal. Après tout, chaque fois que les Yellowjackets tremblaient de peur face à une force obscure cachée parmi les arbres, elles n’écoutaient que les cris désespérés de grenouilles en chaleur.