30 départements touchés, 16 autoroutes concernées par les mobilisations des agriculteurs (Gabriel Attal reçoit à 18h la FNSEA)
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Si le ‘siège de Pari’ a débuté pour les agriculteurs, RTL indique que le Premier ministre recevra à 18h les représentants de la FNSEA.
Le Premier ministre nous a fait une mise en bouche, on voudrait qu’il continue de travailler un peu…
Continuer de dialoguer, c’est ce que veut faire le Premier ministre Gabriel Attal, qui recevra en fin de journée les représentants de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et les ‘Jeunes Agriculteurs’ (JA), accompagné de son ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, et du ministre de la Transition écologique Christophe Béchu.
L’A10 car c’est un point symbolique pour tout le pays
En attendant, le blocage de plusieurs grands axes autoroutiers desservant Paris a débuté comme prévu ce lundi ; à ce jour, 30 départements sont touchés et 16 autoroutes concernées par les mobilisations des agriculteurs. Président de la FRSEA d’Île-de-France, Damien Greffin, a confié : “L’A10 est un point de blocage symbolique pour tout le pays, c’est là qu’une bonne partie des produits des agriculteurs de France converge vers Paris“, a-t-il indiqué.
Les autoroutes A1, l’A4, l’A6, l’A10, l’A13, l’A15 et l’A16 touchés par le mouvement des agriculteurs
Les autoroutes (source Ile-de-France Sytadin) A1, l’A4, l’A6, l’A10, l’A13, l’A15 et l’A16 sont à présent fermés au moins dans un sens de circulation.
Pour la FNSEA et Arnaud Lepoil, Gabriel Attal doit encore travailler sur le dossier des agriculteurs : “Le Premier ministre nous a fait une mise en bouche, on voudrait qu’il continue de travailler un peu et qu’il nous en fournisse un petit peu plus sur d’autres sujets“.
François-Xavier Bellamy (eurodéputé LR) s’est exprimé sur l’inquiétude légitime des agriculteurs : “Ce qui inquiète nos agriculteurs, ce n’est pas la concurrence de nos voisins : nous avons l’une des plus belles agricultures du monde. Le danger, c’est la concurrence déloyale intenable née de l’avalanche de contraintes que nos propres dirigeants lui imposent depuis des années“.
Sur @RTLFrance | 🎙️ “La formule « mettre l’agri au-dessus de tout » pose un problème. On n’est pas au-dessus des lois (…) Respecter la matière première agricole, c’est le fondement de la loi #Egalim, pour construire le prix en marche avant.“ @rousseautrocy #OnMarcheSurLaTete pic.twitter.com/3yvgFxJmld
— La FNSEA (@FNSEA) January 29, 2024