À Lyon, Paris, Nantes ou à la campagne ? Où les prix de l’immobilier baissent-ils le plus vite ?
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Les prix baissent. Mais de façon très hétérogène sur l’ensemble de la France métropolitaine. Sur un an, les prix des appartements grimpent encore fortement à Nice ou Marseille, et chutent à Lyon ou Nantes. Et les maisons ? Et en zone rurale ? La baisse des prix est encore loin d’être une règle généralisée…
La chute des prix, partout en France ? Non. De très nombreux villages et villes françaises résistent encore à la « tendance baissière ». Pourtant, le nombre de transactions et l’activité immobilière en général s’effondrent clairement : « Habituellement, après un mois d’août qui est le pire de l’année, les ventes se redressent à la rentrée », explique l’économiste Michel Mouillart en commentaire du dernier baromètre des prix immobiliers PLI-iad, observatoire basé sur les données d’une dizaine d’acteurs du marché immobilier (1).
« Mais cette année, après avoir fait montre d’une résistance exceptionnelle en août, les achats ont dévissé en septembre (-21,4%), les conduisant à leur point le plus bas de ces 20 dernières années ! Ainsi, l’activité enregistrée sur les 9 premiers mois de 2023 est de 12,4% inférieure à celle de 2022 et de 29,6% moindre que celle de la période correspondante de 2019, avant la mise en œuvre du rationnement du crédit par la Banque de France », poursuit l’économiste.
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