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Ameublement : l’enseigne Habitat sur le point d’être liquidée

Ameublement : l’enseigne Habitat sur le point d’être liquidée
Publié le , mis à jour le

C’est aujourd’hui que le sort de l’enseigne sera fixé, elle qui emploie 315 salariés.

C’est aujourd’hui que le tribunal de Bobigny prononcer jeudi la liquidation d’Habitat en raison de ses importantes difficultés financières.

Une décision qui interviendrait moins de dix jours après le placement en redressement judiciaire de l’entreprise spécialisée dans l’ameublement et l’équipement de la maison. Le 15 décembre dernier, les administrateurs judiciaires avaient annoncé en comité social et économique (CSE) qu’ils allaient faire cette demande.

“On sait que ce sera une liquidation”

Toutes les parties ont été entendues en milieu de semaine dernière, mais pour Youcef Toumert, cadre-salarié depuis 21 ans et membre CGT du CSE d’Habitat, il y a peu de doute concernant la décision : “Ils vont nous donner une réponse, mais nous, on sait que ce sera une liquidation”. Il ajoute : “Ce sera rupture de chaque contrat de chaque salarié et puis au revoir, c’est tout (…) J’ai commencé, dans ma tête, à me préparer”.

Le seul espoir selon lui est celui d’un potentiel repreneur.

Habitat : 25 magasins en France

Fondée en 1964 par un designer britannique, Terence Conran, le but de l’enseigne qui compte 25 lieux de vente en France était de proposer à un prix accessible des meubles et objets de décoration au design moderne.

En 2022, 315 salariés y travaillaient, et le chiffre d’affaires était de 65 millions d’euros. Fin novembre, la direction du groupe expliquait que sa demande de placement en redressement avait “pour objectif de stabiliser la situation financière” de l’enseigne, laquelle “n’a jamais été profitable en France”, et “d’assurer sa viabilité à long terme”.

Payer les fournisseurs, assurer les commandes

Une direction qui affirmait “préparer un plan de redressement par voie de continuation” tout en assurant que son “objectif principal était d’assurer le paiement de tous les fournisseurs et la livraison des commandes aux clients”.

Seulement, les administrateurs judiciaires s’étaient vite aperçus que “les conditions n’étaient pas réunies pour une poursuite de l’activité” et qu’il y avait “plus d’obstacles que d’opportunités”, avait expliqué à l’AFP une source proche du dossier.

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