Au troisième trimestre, le déficit commercial français se réduit

Malgré cela, la balance entre importations et exportations se maintient en perte de 25,3 milliards d’euros.

Ce jour, les services des douanes indiquent que le déficit commercial de la France sur les échanges de biens a un reflué au troisième trimestre pour se fixer à 25,3 milliards d’euros. Il s’agit d’une baisse de 300 millions par rapport au deuxième trimestre 2023.

Dans un communiqué, est précisé que ce solde “augmente à un rythme bien inférieur aux fortes hausses des trois trimestres précédents”.

Une moyenne trimestrielle qui demeure forte

Et les Douanes d’ajouter que “Le solde commercial demeure néanmoins bien plus dégradé que sur la période pré-Covid”, en effet la moyenne trimestrielle en 2019 s’établissait à 14,4 milliards en 2019.

Ainsi, de juillet à septembre, les exportations et importations reculent bien de 1,4%, mais elle “diminuent davantage” en valeur absolue.

Le détail du déficit commercial français

Plus précisément, la France a exporté pour 152 milliards d’euros de biens et en a importé pour 177,2 milliards. Les Douanes expliquent que “La baisse des exportations est majoritairement tirée par celle des produits manufacturés” et, “dans une bien moindre mesure, par le recul des exportations d’énergie”.

En outre, on apprend que , expliquent les douanes, ces dernières relèvent des “ventes dynamiques au 2e trimestre de produits de la construction aéronautique et spatiale et de navires et bateaux”.

Quid des importations ?

En ce qui concerne les importations, la baisse est “majoritairement” due aux produits manufacturés (textile-habillement, cuir et chaussures, produits chimiques) et “dans une moindre mesure” aux équipements mécaniques, électriques et électroniques. Entre septembre 2022 et septembre 2022, le déficit relatif aux échanges de biens atteint 121,9 milliards d’euros, une amélioration de 31,6 milliards d’euros par rapport aux douze mois précédents.

Et les services ? Un excédent de 8,0 milliards d’euros est observé au troisième trimestre, moins bien que le trimestre précédent (10,2 milliards d’euros) selon la Banque de France. La raison est à chercher “principalement” vers “l’effet de la baisse de l’excédent des voyages”.