Automobile : Stellantis redistribue 4 100 euros brut à chaque salarié
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D’un autre côté, l’effectif a été réduit de 30 000 salariés en un an pour atteindre 242 000 à travers le monde.
Stellantis a terminé 2023 sur un bénéfice record. Jeudi 15 février, la direction du géant de l’automobile a annoncé qu’elle allait redistribuer près de 1,9 milliard d’euros à l’ensemble de ses salariés.
Xavier Chéreau, à la tête des ressources humaines pour le groupe, a précisé devant la presse qu’entre les primes de participation et d’intéressement, le montant minimum se chiffre à 4 100 euros brut pour chacun de ses salariés, contre 4 300 en 2022, et un maximum de 6 000 euros.
18,6 milliards de bénéfices en 2023
Mais après considération d’accords spécifiques à chaque pays et site, les éléments sont susceptibles de varier.
Le patron du groupe Carlos Tavares, a estimé à l’antenne de franceinfo que ce “retour” aux salariés est “tout à fait correct et tout à fait bien gagné”. Selon lui, le bénéfice record de 18,6 milliards d’euros est dû avant tout à “l’excellent travail des employés (…) Ils ont été remarquables et je tiens ici à les remercier et à les féliciter chaleureusement”.
7,7 milliards redistribués aux actionnaires
Quant aux actionnaires, ce sont 7,7 milliards d’euros qui seront redistribués, qu’il s’agisse de dividendes ou de programme de rachat d’actions. Xavier Chéreau précise à ce propos : “Les mécanismes de redistribution des salariés et des actionnaires ne sont pas les mêmes”.
Les salariés peuvent en outre bénéficier des dividendes avec un programme d’actionnariat bonifié, lequel a convaincu 31 % des salariés français. Le programme doit être ouvert aux autres salariés à l’échelle mondiale cette année.
L’effectif de Stellantis a fondu de 12%
À la fin de 2023, l’effectif de Stellantis avait diminué de 12%, passant de 272 000 à 242 000 salariés à l’échelle mondiale. La direction affirme que cette réduction des effectifs est de 5% depuis la fusion Peugeot-Citroën et Fiat-Chrsyler en 2021.
En effet, Xavier Chéreau explique que “des efforts de productivité naturels ont été menés sur l’ensemble des pays”. Il estime que le reste est associé à “des changements de périmètre”.