Bourses en chute libre : lundi noir à travers Europe, Asie et New York

Découvrez comment l'Europe, l'Asie et New York font face à un lundi noir : Analyse détaillée du drame des bourses mondiales.
Tl;dr
- Panique sur les marchés mondiaux suite à l’inflexibilité de Trump sur les droits de douane.
- Chute historique des bourses en Europe, Asie et Wall Street.
- La Chine riposte aux droits de douane américains, accentuant la crise.
La crise boursière mondiale s’accélère
Les marchés financiers s’engouffrent dans une spirale infernale, alimentée par l’intransigeance de Donald Trump sur les droits de douane. Un « lundi noir » s’est dessiné, laissant un sillage de dévastation parmi les bourses mondiales.
Le vent de panique souffle sur Wall Street
Alimentées par des informations erronées sur une possible suspension des droits de douane, les bourses ont brièvement tenté de rebondir.
Néanmoins, un démenti de la Maison-Blanche a fait plonger de nouveau le marché. Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés à IG France, souligne l’extrême sensibilité du marché, prêt à réagir très vite aux moindres rumeurs.
Les bourses européennes et asiatiques en chute libre
En Europe comme en Asie, le constat est sans appel. Francfort, Londres, Milan, Paris, Hong Kong, Shanghai, toutes ces places boursières ont connu des chutes historiques. L’annonce par la Chine de ses propres droits de douane en réponse à l’offensive protectionniste américaine a accentué la panique.
Face à cette crise, l’« Union européenne est prête à utiliser « tous les outils » de son « arsenal de défense commerciale », a prévenu le commissaire européen chargé du commerce, Maros Sefcovic.
Donald Trump maintient le cap
Malgré la tourmente, Donald Trump ne faiblit pas. Il a même menacé d’augmenter encore les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin maintient sa riposte. Sur sa plateforme Truth Social, le président américain a exhorté à rester « forts, courageux et patients ».
Les économistes de la Deutsche Bank qualifient ces mouvements de marché d’« historiques », évoquant le « plus grand choc pour le système commercial mondial depuis l’effondrement de Bretton Woods » en 1971.