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Carte bancaire physique contre carte virtuelle : qui remporte le duel ?

Carte bancaire physique contre carte virtuelle : qui remporte le duel ?
Publié le , mis à jour le

Les paiements par carte bancaire sur internet présentent un risque de fraude sept fois supérieur à ceux réalisés dans la vie réelle. Cela incite de nombreuses banques à proposer des cartes bancaires virtuelles pour sécuriser les transactions en ligne. Qu'en pensent les Français ?

Le chiffre est marquant : malgré des progrès certains ces dernières années, les paiements par carte bancaire génèrent toujours sept fois plus de fraudes sur internet que dans la vraie vie. En clair, exposer le numéro de sa carte bancaire pour payer comporte toujours des risques.

Pour les limiter, des banques de plus en plus nombreuses fournissent à leurs clients des cartes bancaires virtuelles, en complément de la traditionnelle carte en plastique, qu'ils peuvent utiliser pour payer en ligne ou avec leur mobile. Ce type de solution existe de longue date au Crédit Mutuel (sous le nom de Payweb Card ou Virtualis selon les cas), à La Banque Postale, chez SG, à la Caisse d'Epargne ou à la Banque Populaire (sous le nom de E-Carte). Elle est en passe de devenir un standard dans les banques en lignes, chez BforBank, Fortuneo, Revolut, N26, Bunq ou encore Sumeria.

Ces cartes sans existence physique présentent plusieurs avantages. Elles permettent de couper le risque de fraude à la source, en interdisant les paiements en ligne sur sa carte plastique ; de mettre en place des garde-fous spécifiques (plafonds, interdiction des opérations hors de France, etc.) ; d'éviter de devoir faire opposition et demander la refabrication (souvent payante) d'une nouvelle carte en cas de fuite.

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