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Chute continue des prix immobiliers : une stabilisation en vue

Chute continue des prix immobiliers : une stabilisation en vue
Publié le , mis à jour le

Découvrez pourquoi les prix de l'immobilier sont en chute libre, et pourquoi cette tendance pourrait bientôt s'inverser !

Tl;dr

  • Le marché immobilier ancien a connu une baisse de prix pour la deuxième année consécutive en 2024.
  • Une série de baisses de taux a permis d’enrayer la chute des volumes et des prix, stabilisant le marché.
  • Le nombre de transactions est en diminution, avec une baisse de 9% en 2024 par rapport à 2023.

Le marché immobilier ancien en berne

Le secteur de l’immobilier ancien traverse une période difficile. Pour la deuxième année consécutive, en 2024, les prix ont diminué, signe d’un marché en déclin. Selon l’indice Notaires-Insee, le quatrième trimestre a enregistré une baisse de 2,1% sur un an, bien que moins importante qu’au début de l’année.

Une stabilisation progressive

Après une première moitié d’année marquée par une correction en volume et en prix, le marché a connu une stabilisation grâce à une politique d’abaissement des taux. Comme le souligne Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), ces baisses successives ont contribué à freiner la chute des volumes et des prix et à atteindre un certain équilibre.

La hausse brutale des taux d’intérêt fin 2022 avait mis un frein aux projets d’achat de nombreux ménages français, bloquant l’ensemble du secteur du logement. Cependant, au dernier trimestre 2024, les prix des logements anciens sont restés presque stables (+0,1%) par rapport au trimestre précédent.

Un marché fragile

« C’est un marché immobilier fragile, qui semble se stabiliser », a commenté Elodie Fremont, présidente de la commission « statistiques immobilières » des notaires du Grand Paris. Le nombre de ventes a encore diminué de 9% en 2024, pour atteindre 792.000 transactions. Pourtant, cette baisse s’est arrêtée au dernier trimestre, retrouvant le niveau de juin 2024.

792.000 ventes représentent une baisse de 29% par rapport à 2022, signe d’une crise qui dure et qui s’aggrave. Pour 2025, Loïc Cantin prévoit un redémarrage lent mais sûr du marché, avec un nombre de transactions qui devrait se situer entre 800.000 et 850.000.

Des pertes à la revente

En détail, les prix des appartements ont baissé de 1,8% au dernier trimestre sur un an, et ceux des maisons de 2,3%. Cela a conduit à des pertes à la revente d’un logement après seulement cinq ans, selon les Notaires du Grand Paris. Cependant, les plus-values restent « généralisées pour les reventes à 10 ans ».

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