Crédit Agricole, LCL... Le top 5 des banques où mourir coûte une blinde
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Les frais de traitement des successions facturés par les banques s'envolent dans certains établissements. Voici le classement des 5 banques les plus gourmandes.
Ce sont des frais bancaires qui passent souvent très mal : ceux liés au traitement des successions, facturés au décès d'un client. Même s'ils peuvent, en partie, se justifier par de nombreuses actions à réaliser par la banque (gestion du dossier, clôture des comptes, correspondance avec le notaire et les ayants‑droits, ou encore réponse aux sollicitations de l'administration fiscale), les différences notables de montant exigés pour une succession similaire interrogent.
C'est dans ce contexte qu'une proposition de loi, votée par le Parlement en première lecture au printemps mais dont le parcours législatif a été interrompu par la dissolution de l'Assemblée nationale en juin, vise à ce que les tarifs bancaires de succession reflètent davantage les coûts réellement supportés par les établissements bancaires pour gérer la clôture des comptes de leurs clients décédés.
Une perspective qui n'a pas amené l'immense majorité des banques à anticiper ce texte qui pourrait être adopté par le Parlement dans les mois à venir. Certains établissements ont d'ailleurs la main particulièrement lourde pour facturer les frais bancaires de succession. La preuve avec cette nouvelle étude de MoneyVox basée sur une succession « simple » de 15 000 euros, concernant un défunt majeur, avec plusieurs produits bancaires, réglée en moins d'un an, et dont les fonds sont envoyés dans un autre établissement que celui du défunt.
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