Crédit immo : le prêt in fine, la fausse bonne idée du gouvernement ?

Parmi les mesures annoncées par le gouvernement pour provoquer un choc d’offre de l’immobilier, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a déclaré vouloir entamer avec les banques des discussions autour du prêt in fine. On vous explique.
Redonner du pouvoir d’achat immobilier aux Français. Voici la ligne adoptée par le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu dans une interview donnée au Parisien lundi 12 février. Pour ce faire, le ministre estime que « les banques doivent fournir des efforts. Cela passe par de nouveaux dispositifs de financement, je pense aux prêts « in fine » ou « hypothécaires », comme cela existe déjà en Suisse où ça fonctionne très bien. »
Pour rappel, lorsque vous souscrivez un crédit immobilier classique, chaque mensualité permet de rembourser une part du capital emprunté. Dans le cadre d’un crédit in fine, les échéances ne comportent que des intérêts et les éventuelles cotisations d’assurance. Le capital restant dû par l’emprunteur ne diminuant pas tout au long du financement, les intérêts sont calculés chaque mois sur la même base, et ce montant reste identique pendant toute la durée du crédit. Ce n’est qu’à la dernière mensualité que le capital emprunté est intégralement remboursé.