Dès aujourd’hui, 700 000 retraités bénéficient d’une hausse de leurs pensions

Afin de motiver un travail prolongé, les pensions de retraite du secteur privé ont été réduites de 10% sur une période de trois ans. Quelles ont été les conséquences de cette mesure ?

Une bonne nouvelle pour les retraités du secteur privé

Une page s’est tournée pour près de 700 000 retraités du secteur privé en France. Le désormais ancien “malus” de 10% appliqué sur les pensions complémentaires est désormais de l’histoire ancienne. Cette mesure punitive, en vigueur depuis 2019, est officiellement abolie, pour le grand soulagement de nombreux personnes âgées.

Une fin de malus bénéfique, mais coûteuse

L’arrêt de ce malus, bien que bénéfique pour de nombreux retraités, a un coût. La fin de ce “malus” représentera une charge annuelle supplémentaire de 500 millions d’euros pour le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco.

La fin d’une mesure incitative à travailler plus

Initialement instaurée comme un moyen d’encourager les employés à travailler un an de plus, cette mesure punitive réduisait la pension versée de 10% pendant les trois premières années de retraite.

Seul un petit nombre de retraités bénéficiaient d’un taux “réduit” de 5%. Cependant, le “malus” n’a pas atteint son objectif initial puisque plus de 41% des nouveaux retraités ont subi la sanction financière.

Un nouveau régime de retraite en perspective

La fin de ce malus, décidée en octobre lors d’un nouvel accord de pilotage entre les organisations syndicales et patronales, marque une nouvelle étape dans la gestion des retraites en France.

Brigitte Pisa, présidente de l’Agirc-Arrco, annonce qu’elle compte maintenant sur les nouvelles règles prévues par la réforme des retraites, entrée en vigueur le 1er septembre, pour assurer un avenir financier stable pour le régime. La part complémentaire des pensions Agirc-Arrco représente en effet entre 30% et 60% de la pension totale des anciens salariés du secteur privé.