Économie : les avoirs disponibles sur les comptes courants des Français ont de nouveau diminué en 2023
Dans sa dernière publication trimestrielle, la Banque de France souligne que les Français ont de puiser dans leurs comptes courants au quatrième trimestre 2023.
Les avoirs disponibles sur les comptes courants des Français ont baissé en 2023, selon la dernière note de la Banque de France. Cet ‘argent dormant’ et disposé sur les comptes courants des Français (le plus souvent peu rémunéré) constituent une ressource presque gratuite pour les établissements bancaires.
Les Français ont puisé dans leurs comptes courants au quatrième trimestre 2023
Le rapport sur l’épargne et le patrimoine financier des ménages fait état d’une somme de 568 milliards d’euros disponible sur les comptes courants des ménages à la fin 2023. Ce montant reste supérieur aux avoirs cumulés des Livrets A et des Livrets de développement durable et solidaire (LDDS) à la même date, rémunérés pour leur part à 3% net.
17,2 milliards d’euros en moins sur les comptes courants
Pourquoi ce retrait ? Il s’explique par 2 facteurs : L’inflation qui augmente les dépenses des ménages (notamment à cause des fêtes de fin d’année) et la concurrence de placements aux taux plus intéressants comme l’épargne réglementée (Livrets A, LDDS, etc.) et les comptes à terme.
Le patrimoine financier des Français s’élève à 6 000 milliards d’euros à fin septembre 2303
Notez que le patrimoine financier des Français s’élève à 6 000 milliards d’euros à fin septembre 2303, selon les dernières données de la Banque de France. Enfin, l’assurance vie demeure le 1er placement en valeur, devant les actions non cotées et autres participations (associées à une activité d’entrepreneur individuel ou via des placements) et l’épargne réglementée dans son ensemble, stipule le rapport de la Banque de France.
🔎 [Baromètre de l’inclusion financière – Février 2024]
➡️ En janvier, les dépôts de dossiers de #surendettement restent relativement stables par rapport au dernier trimestre de l’an passé. Ils restent inférieurs aux dépôts constatés en 2019 (-6 %) qui reste l’année de référence… pic.twitter.com/WJcnk7nnFF
— Banque de France (@banquedefrance) February 16, 2024
