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Electricité, gaz... La facture salée des promesses pour l'énergie à l'approche des législatives

Electricité, gaz... La facture salée des promesses pour l'énergie à l'approche des législatives
Publié le , mis à jour le

L'Institut Montaigne, laboratoire d'idées d'inspiration libérale, propose un chiffrage du coût budgétaire potentiel des principales promesses de campagne des trois principaux camps en lice pour les législatives. Voici son verdict concernant les mesures liées au prix de l'énergie.

[Majorité présidentielle] Baisser les factures d'électricité de 15 % dès février 2025

[Rassemblement national] Baisser la TVA de 20 à 5,5% pour les carburants, l'électricité, le gaz et le fioul domestique

[Nouveau Front Populaire] Bloquer les prix des produits de première nécessité

Une baisse de 10 à 15% de la facture d'électricité en février 2025 : c'est la promesse faite, le 11 juin dernier, par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, et reprise opportunément par le Premier ministre en campagne, Gabriel Attal.

Elle est rendue possible par une réforme globale du marché européen de l'électricité, qui fait évoluer à la baisse les prix de gros. « Toutefois, afin que cette baisse soit intégralement répercutée au profit des consommateurs, le Gouvernement devra maintenir le tarif dérogatoire temporaire de l'accise sur l'électricité, par voie législative », explique l'Institut Montaigne. Coût pour les finances publiques : 2,4 milliards par an. Des recettes potentielles que le gouvernement devra compenser, par des hausses de recettes ou des coupes budgétaires, s'il veut se mettre en conformité avec les règles budgétaires européennes.

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